Second Life... Ambiance

Force est de constater que l’ambiance entre anglo-saxons dans certaines zones préservées de #SecondLife reflète leur naturelle retenue... sortir le yacht aux abords de #Nantucket, faire du surf sur les plus beaux spots, rien que pour le plaisir devant l’entrée de l’immeuble d’architecture contemporaine ; rentrer dans un loft, comme en week-end, occuper des « #mansions » de luxe, la ferrari garée devant l’imposant portail ; un château peut-être. le soir on s’habille chic pour aller au concert… comme c’est harmonieux.

Le Linden dollar se convertit en toute valeur à partir de #SecondLife, les transactions et ordres boursiers (à partir des cotations fournies par Reuters par exemple, avec une borne interactive abritée dans un « virtuel » #WallStreet. Mais bon, interdit aux moins de quatorze ans… comment vérifier de toute façon ; SL dispose bien d’une zone pour les ados mais il va bien falloir en contrôler les accès : violences, incivilités, croyances et sectes, racisme et communautarisme radicaux parfois, jeux d’argent, et une grande place réservée à l’érotisme, voire la pornographie, au sado-masochisme et autres (photo de catalogue en vente sur SL).

La #prostitution tient aussi le haut du pavé. Les rabatteurs n’ont plus besoin de traîner dans les rues, la même est reproduite à l’identique sur SL, à Rome comme à Paris ou Tokyo. L’internaute est vite en ligne sur des vitrines, etc. Certes depuis la béta de 2002 Second Life a gardé son côté « see, sex and sun », à l’image de ce qu’ont sans doute voulu au départ les créateurs, par ailleurs la plupart universitaires californiens. Mais avec l’irruption d’internautes étrangers à ce monde, autant de types de projections sociétales, centres d’intérêt, approches culturelles, positions politiques, parole ouverte ou non.

D’un côté, #SL est assez « sexe, mensonge et piège à gogo » ; d’un autre, le modèle, au delà de sa dimension technologique, s’affirme être un bel outil de simulation de la globalisation en matière d’échanges sur cette planète. Au delà, une plate-forme d’essai qui sert tous les futurs acquéreurs et reproducteurs du modèle qui sont gageons-le en train de définir leurs stratégies. La mise en relation par l’image et le son en virtuel 3D est en train de bouleverser la communication des hommes, autant que le passage de l’analogique au numérique.

IBM Linden Lab Second Life

Depuis que Big Blue s'est recentré sur les services, l'irruption de la firme de White Plains dans SL est logique. Et les choses sont allées grand train depuis que The Register annonçait les plans "secrets" de la firme dès septembre 2006. Et comme IBM ne fait pas les choses à la légère en matière de business system development, la jeune équipe du Linden Lab a d'emblée bénéficié de prestations à forte valeur ajoutée. Offertes même pour certaines en guise de bons procédés. IBM voit grand et utilise Second Life comme outil de formation pour un millier de ses salariés éparpillés sur la planète.

Notamment un système avancé de traduction en temps réel et des outils de visio conférence, indispensables pour mettre en relation les internautes du monde entier. IBM France est de l'aventure aussi. Les bases de déploiement furent lancées sous la houlette du boss des développeurs Ian Hughes, pour la circonstance parachuté Metaverse Evangelist entouré d'une escouade de beta-testeur dans un modeste chalet situé en plein centre du Monde SL. Les ingénieurs maisons s'en sont donnés à coeur joie en modélisation. Des expérimentations dont le Linden Lab va continuer à bénéficier pour maintenir sa croissance. Reporter Friedkin
ndlr : les dernières news sont accessibles via la colonne de tags à gauche, concoctée par obsnews second life... confirmé par l'Agence France Presse Philip Rosedale, fondateur de SL et de Linden Research Inc, cède la place à Mark Kingdon, ex-directeur général d'Organic Inc, une agence américaine de communication numérique

Big Blue toujours présent dans SL

La messe des mondes virtuels organisée à New York les 3 et 4 avril 2008 avait été l'occasion pour IBM et Linden Lab de promouvoir une utilisation professionnelle de Second Life, confirmant ainsi leur collaboration.

Les deux sociétés peaufinaient déjà le développement de solutions sécurisées de communication et de travail collaboratif via la plate-forme Second Life Grid (virtual world platform for business, education, nonprofit organizations and developers). L'objectif étant de permettre aux organisations et entreprises clientes de créer leurs propres espaces ou régions intra-SL (intranet virtuel), le tout hébergé sur les puissants serveurs de Big Blue. Friedkinreport