
Le projet doit mûrir, même si le compteur frise les 5 millions de "résidents". Du reste qu'appelle-t-on un résident dans SL? De fait, une personne ayant téléchargé le programme d'accès au jeu. Celà rapporte donc de fait. Mais tout celà est un tantinet survendeur. Car celà ne tient pas compte de l'érosion à l'usage dirons-nous gentiment. Dans la plupart des cas les internautes se lassent, en moyenne dans le mois qui suit. Un banal problème d'offre de contenus, comme toujours sur le web. Philip Rosedale va sans doute devoir revoir sa copie, et son Linden Lab devra rapidement corriger le tir si l'objectif est de faire passer son bijou d'une utilisation ludique à un support de développement d'e-business.

Gageons que les services marketing et juridique de multinationales planchent déjà sur le sujet. Les opportunistes vont devoir redescendre sur terre. Second Life pourrait s'avérer un joli flop. Etonnant du reste que l'équipe de Rosedale ne filtre pas plus les abus de toute nature pour retrouver un peu de crédibilité. Affaire à suivre...